Une analyse par Rosa BATHIA.

 

Synopsis: Mignonnes, film de Maïmouna Doucouré, raconte l’histoire d’une pré adolescente, Aminata appelée “Ami”. Le film retrace le moment important dans la vie d’une jeune fille: le passage à la vie de “femme”. Si au premier regard le film donne l’impression de mettre en avant l’éveil à la sexualité des jeunes protagonistes, le film montre une réalité plus profonde, plus ancrée dans notre société; l’impact des maux sociétaux sur nos enfants.

 

Mignonnes est le film des oppositions – La trame se déroule à travers différents miroirs. Tout au long du film on joue, on juxtapose multiples oppositions. Les oppositions évidentes: filles VS femmes – absence VS présence et des oppositions plus subtiles culture française VS culture sénégalaise.

Mignonnes est le film du mimétisme. Cela explique certainement pourquoi il est tant décrié par les adultes. Mignonnes est une critique de notre société actuelle. Une société qui délaisse les jeunes filles se perdre dans des chemins sinueux. Une société qui reste invisible face à la situation. L’absence du corps enseignant en témoigne. Tout se passe sous nos propres yeux et pourtant nous ne nous rendons pas compte de l’impact que nos actes peuvent avoir sur nos enfants.

Avant d’entrer dans l’analyse du film, intéressons-nous d’abord au personnage principal, Ami. De quel enfant parle-t-on? Ami, une enfant sénégalo-française qui voit son petit monde se détruire sous ses yeux impuissants. De par sa double culture, Ami se distingue de l’adolescente franco-française et ressemble à n’importe quelle autre gamine née de parents immigrés africains. Là encore on a une opposition pertinente au déroulement du film. Si l’enfance est similaire à travers les deux cultures: regarder la télé, embêter son petit frère, inventer des histoires, être rêveur, etc. Le passage à l’âge adulte est néanmoins complètement différent.

 

ETRE UNE FEMME

Un autre élément intéressant du film est la définition qu’on a “d’être une femme”. Qu’est-ce que ça veut dire “devenir une femme” – le film met en scène deux définitions différentes. D’une part on a la définition occidentale – on le voit dès le début du film. Être une femme c’est, du point de vue d’un enfant de 11 ans, montrer son corps, se dénuder, faire attention au regard de l’autre et faire en sorte que ce regard soit “positif” c’est-à-dire de plaire à ce regard. Être une femme, c’est se comporter d’une certaine manière: rompre avec les codes de l’enfance: le vêtement, les activités, la manière de s’exprimer physiquement et verbalement – rejoindre un groupe, le groupe. Un groupe très convoité, défini comme étant THE place to be . Cette envie de faire “comme les grandes”, du moins ce que l’on voit avec nos yeux d’enfant mais ne comprend pas avec notre naïveté d’enfant. “Faire comme les grandes” c’est montrer son corps, “faire comme les grandes” c’est porter des vêtements dits “provocants”, “faire comme les grandes” c’est prendre conscience du changement corporel et du regard qui s’y attache. Les fesses, les hanches, les seins, le ventre occupent une place centrale. Cette transition corporelle est la clé pour accéder à ce groupe. “Tu as les fesses plates” donc tu n’es pas une femme, tu n’appartiens pas à ce groupe. “Tout le monde a vu ta culotte” donc tu n’es pas une femme, tu n’appartiens pas à ce groupe. “Faire comme les grandes” c’est mimer ce qu’on nous projette à la TV, sur internet… cette hyper-sexualisation des corps féminins. “Devenir une femme” en Occident est synonyme de paraître: le corps, le vêtement, l’attitude, le regard. On est dans la sur-visibilité: être vu, à tout prix. Notre corps appartiendrait au domaine public? C’est du moins ce qu’un gamin de 11 ans a pensé, en se permettant de mettre la main aux fesses d’Ami en classe…

 

LA FEMME SENEGALAISE

D’autre part, nous avons la définition sénégalaise. Il est pertinent de prendre en compte la culture sénégalaise dans ce film. Bien que le film se déroule en France, il est essentiel de noter qu’à la maison, le film se déroule au Sénégal. Ce que je veux dire par là c’est, qu’il est naturel pour un expatrié de conserver un attachement profond à ses racines. N’importe quelle personne venant “d’ailleurs” va s’acclimater à la culture du pays de résidence, tout en maintenant ses propres codes culturels à la maison. Dans la maison d’Ami, c’est la culture sénégalaise qui prédomine. À travers son éducation, on peut comprendre qu’Ami suit une formation dans le but de devenir une femme parfaite. La femme parfaite, au Sénégal, se définit par son rôle au sein de la famille, au sein de la société. Bien que la société sénégalaise avance et se modernise, il persiste tout de même certains codes archaïques * maintenant la femme à une certaine place. La femme doit être capable de tenir une maison, la femme doit être capable de préparer le repas pour la famille, elle doit s’occuper de son foyer et faire de sorte que tout soit beau et propre. La femme est celle qui fait les courses, nettoie la maison, s’occupe des enfants, etc. Nous avons ici une version très stéréotypée et restreinte de la femme sénégalaise. Une fois de plus, le “d’où on parle?” est important à prendre en compte. Cette définition est celle de la mère d’Ami, une personne ayant été élevée à travers ces codes stéréotypées, mais surtout une personne n’appartenant pas vraiment à cette version moderne de la femme sénégalaise: celle qui est coquette, qui aime s’apprêter pour son amoureux, qui étudie, qui travaille, qui devient de plus en plus indépendante. Cette femme là, faisant une arrivée récente au sein de la société sénégalaise, diffère complètement de la femme traditionnelle appartenant à la génération de nos mamans.

 

LES DECLENCHEURS

Analysons le film par thématique. Comme je vous le disais au début, Mignonnes est le film du miroir, de l’opposition.

Nous avons une opposition évidente: femmes VS filles. Maïmouna Doucouré prend le temps de montrer la transition enfance / vie de femme. Ami, qui au début du film, fait figure d’innocence, de la douce enfance – son monde se résume à embêter son petit frère, raconter des histoires, et passer des moments de complicité avec sa maman, etc. – va voir son quotidien être bouleversé par plusieurs changements importants:

– premier déclencheur: un déménagement qui va pousser Ami à se chercher de nouvelles

amies, à trouver de nouveaux repères, à sortir de sa zone de confort, à savoir l’enfance.

– deuxième élément déclencheur: un mariage, celui de son père qui choisit de prendre une deuxième femme. C’est la raison pour laquelle il est important de prendre en compte “d’où l’on parle” . Le film ne s’attarde pas à faire une critique de la polygamie mais en montre les effets sur la famille. On voit comment une décision unilatérale affecte l’équilibre de tous, plus particulièrement celui d’Ami. Le second mariage du père, absent tout au long du film mais omniprésent dans la vie de la famille (Une deuxième opposition qui sera analysée plus tard) va être un deuxième élément déclencheur pour Ami:

  • Ami va commencer à voir sa mère en tant que femme
  • Ami va faire le lien entre “devenir une femme” et la souffrance des femmes sénégalaises, ou plutôt d’une femme sénégalaise en particulier: sa mère.
  • Ami va apprendre qu’être une femme comme sa maman, n’est pas suffisant pour satisfaire un homme, tel que son père.
  • Ami va apprendre qu’être une femme sénégalaise c’est souffrir en silence (cf: la scène de la mère annonçant le second mariage de son mari, les larmes dans la voix, souffrant en silence et subissant le rappel de sa tante lui disant d’être une femme parfaite et digne)
  • Ami va apprendre qu’être une femme sénégalaise c’est préserver sa réputation et celle de sa famille – le fameux “qu’en dira-t-on”
  • Ami va apprendre que les maux psychologiques n’ont pas leur place dans nos sociétés (la société occidentale qui silence le problème de ces jeunes filles VS la société africaine qui cherche une solution dans la religion sans prendre le temps d’écouter, ni de communiquer)

 

Le second mariage du père va bousculer l’équilibre mère/fille entre Amy et sa maman. Amy ne va plus voir sa mère comme une maman mais plutôt comme une femme victimaire, qui se complait dans son malheur sans essayer de s’en sortir. Une femme qui se noie dans son chagrin. Le choix délibéré de la mère de cacher ses émotions, de faire semblant d’aller bien, va provoquer colère et mépris chez Ami. Ces sentiments vont la pousser à s’éloigner du modèle féminin qu’elle a toujours connu:

– La discrétion: Le vêtement (être recouverte de la tête aux pieds, porter des vêtements suffisamment amples pour ne pas montrer les formes), le comportement (savoir rester discrète, ne pas être le centre de l’attention).

– Prendre soin des siens, toujours penser aux autres avant soi. En tant que femmes sénégalaises, il est de notre devoir de nous occuper du foyer.

– Se retrouver entre femmes pour discuter, prier, donner et recevoir des conseils pour préserver son ménage.

Ami va se diriger vers le modèle opposé qui, selon elle et n’oublions pas qu’elle n’a que 11 ans, est la seule solution pour ne pas subir ce que vit sa mère tout au long du film. Prendre le pouvoir par le corps. On revient au leitmotiv du film : l’opposition.

– Cacher son corps (la mère) VS mettre en lumière les parties secrètes de son corps (Ami)

– Être discrète/invisible aux yeux des hommes (la mère) V.S attirer le regard des hommes en se trémoussant en public (Ami)

 

ENFANCE/VIE DE FEMME

C’est par le biais de l’antithèse que le film va montrer la progression de l’enfance/adolescence à la vie de jeune femme.

Des jeunes filles que tout oppose mais trouvent un point commun: un mal être profond sommeille en elles et elles trouvent leur exutoire dans la danse. On pourrait se demander quel problème une jeune fille de 11 ans peut bien avoir à cet âge là?!

  • Ami voit son monde s’écrouler et appréhende l’arrivée du jour J: le mariage;
  • Angelica ressent le rejet de sa mère et des autres membres de sa famille;
  • Yasmine subit déjà la pression du corps parfait: pour être belle il faut être mince. A son âge elle subit déjà rires et moqueries de ses camarades, ce qui va la mener à détester son corps qu’elle assumait tant auparavant. C’est ainsi que la boulimie va s’inviter à sa porte (l’une des scènes finales du film)

La danse va leur permettre de se créer une nouvelle identité et de renvoyer au public/aux spectateurs (réseaux sociaux) tout ce que la société exige des femmes: vêtements provocants, maquillage à outrance, mouvements du bassin, sexualisation des mouvements du corps.

L’effet provoqué par la réalisatrice Maïmouna Doucouré est la gêne, le malaise. Nous, en tant qu’adultes, sommes censés éduquer les jeunes adolescentes. Cependant, on remarque l’absence d’adultes dans la vie de ces jeunes filles: des parents obnubilés par leurs propres problèmes, qu’ils passent à côté de cette période cruciale dans la vie de leurs filles. Des professeurs témoins d’actes choquants mais n’agissant pas – pas de convocation des élèves, ni des parents, pas de cellule psychologique pour adresser le problème… RIEN. Ils se contentent d’être spectateurs.

 

L’HYPERSEXUALISATION

C’est ainsi que les mignonnes vont agir selon leur propre définition de la femme. Une définition basée sur le visuel. On en arrive donc au miroir suivant: celui de la société sur les enfants. Comme je le disais au début de cette analyse, Mignonnes est une critique de notre société actuelle. Société qui prône l’image, le paraître et ainsi met une pression sur les jeunes filles voulant coller à cet imaginaire parfait. L’hypersexualisation va avoir un rôle clé tout au long de la narrative. En première lecture nous sommes choqués, perplexes quant au choix de Maïmouna Doucouré de montrer si crûment l’attrait à la sexualité des jeunes filles. Cependant, ce choix pertinent montre bien l’influence que les écrans ont sur la jeunesse: les clips vidéos, où l’on peut voir des femmes danser et chanter à moitié nue, véhiculent l’idée que c’est normal d’agir ainsi dans un espace public, que c’est ce que les garçons et les hommes attendent d’une femme et par conséquent, que ça fait partie du rôle de la femme d’être sexualisée. Ensuite, viennent les réseaux sociaux, c’est sans surprise que l’on voit les mignonnes être actives sur les réseaux sociaux: elles ont toutes un compte Instagram et copient les codes sociaux qui s’y rattachent. La quête aux “likes” va mener les jeunes filles à mimer attitudes, danses, comportements de pages Instagram qu’elles suivent de très près. Les réseaux sociaux ont normalisé le point de vue de l’autre, l’acceptation de soi à travers l’autre, la recherche d’être aimer, à tout prix, par l’autre. Le “like” représente la reconnaissance d’exister chez l’autre, ce qui occupe une place prédominante chez les mignonnes: elles arrivent à l’âge où elles s’intéressent aux garçons. Pour s’assurer d’exister dans le monde des garçons, elles n’hésitent pas à mentir sur leur âge et à s’inventer une vie calquée sur celle de jeunes filles plus âgées. Un autre élément visuel pertinent: l’importance du physique. Clips vidéos, réseaux sociaux, affiches publicitaires, etc. mettent en avant des femmes au physique “parfait”. Sachant que le physique parfait ne cesse de changer de fil en aiguille – avant il fallait être mince et filiforme pour plaire, maintenant il faut avoir une poitrine développée, des hanches et fesses larges, un ventre plat – les filles internalisent dès le plus jeune âge, que pour être acceptées au sein de la société, il faut correspondre au physique parfait du moment. C’est ainsi qu’on va normaliser moqueries et remarques telles que “t’es trop grosse!… va faire un régime!” ou “oh t’as pas de fesses!” l’impact de ces mots-maux vont aboutir à la boulimie pour l’une des mignonnes et à l’hypersexualisation pour l’autre. Ami se perdra dans sa quête de l’appartenance au groupe. Cette quête identitaire – on remarque tout au long du film qu’Ami cherche sa place, elle est physiquement toujours à distance des filles même quand elles font des activité ensemble – la mènera à se dénuder davantage, se prendre en photo et montrer ses parties intimes au public. Ce moment clé de l’histoire va d’ailleurs nous mener à l’objectification de la femme. Parce qu’elle a montré ses parties intimes sur les réseaux sociaux, un camarade de classe va se permettre de lui mettre la main aux fesses en s’octroyant autorité sur le corps d’ami, qui appartiendrait au domaine public de par la publication de photos osés sur les réseaux sociaux. Une fois de plus, on voit l’impact de comportements adultes sur les enfants. Si cet enfant s’est exprimé et a agi ainsi, c’est par mimétisme: comportement de l’entourage proche ou éloigné. N’oublions pas que les enfants voient et entendent tout ce qui se passe autour d’eux.

 

MIROIRS DE LA MERE SUR SA FILLE

Ce qui nous emmène au miroir suivant, celui de la mère sur sa fille. On voit une évolution de ce miroir au fur et à mesure que l’on avance dans le film. Au début, on a une vision classique de l’image mère-fille: on voit en Ami, sa mère et en sa mère, Ami: elles effectuent les mêmes actions: complicité dans la salle de bain au moment de faire leurs ablutions, leur manière de s’occuper du petit frère ou de s’occuper de la maison, etc. Leur complicité est telle, qu’au moment où tout bascule, et c’est là que le miroir évolue, Ami va ressentir le mal être de la mère, à l’annonce du second mariage. Ami va devenir la femme qui régit à l’annonce et la mère va devenir la fille impuissante face à la situation. Les scènes du film vont ainsi montrer une Ami rebelle, qui va à l’encontre des conventions sénégalaises et une mère impuissante face aux changements qui s’imposent à elle. La mère reste figé, telle une enfant apeuré et attristé par une situation dramatique. Elle se laisse envahir par ses émotions et navigue dans sa maison telle une ombre emporté par la trahison. Tandis que la mère disparaît peu à peu, le père, lui, se fait de plus en plus présent à travers l’histoire. Cet autre miroir entre le père et la mère est très bien ficelé. On, a d’une part, un père absent physiquement mais omniprésent psychologiquement. Et d’autre part, une mère présente physiquement mais qui s’efface peu à peu. L’omniprésence du père se fait au travers d’actions ou d’autres personnes: la chambre réservé à la seconde épouse, la préparation de cette chambre par un membre de la famille, les préparatifs du mariage, l’envoi de cadeaux, etc. Tout au long du film, on appréhende l’arrivé du jour J et on n’a qu’une hâte, c’est de découvrir à quoi ressemble ce père, devenu déloyal aux yeux des femmes de la famille.

Le dernier miroir que nous allons aborder est celui du vêtement du mariage et du vêtement de la compétition. Nous avons ici une personnification du vêtement et une fois de plus, une opposition culturelle évidente. J’aime l’idée de penser que le vêtement reflète la complexité de la double culture et de la difficulté que c’est pour un enfant d’immigré de naviguer dans deux mondes à la fois et d’en satisfaire les exigences imposés. Les deux vêtements montrent diverses oppositions:

– Tradition VS non conventionnel

– Discret VS voyant

– Respectueux VS provocateur

– Accepté VS controversé – Restreint vs libérateur

– Silencé VS parlant

Le vêtement du mariage reflète l’aspect conservateur de la société sénégalaise, le devoir d’une jeune fille, les responsabilités qui l’incombent en “devenant une femme”. Cette pression, Ami va la ressentir à chaque fois qu’elle jettera un coup d’oeil à la robe. Le vêtement de la compétition, au contraire, est attirant. Attirant, dans le sens où il représente cette prise de pouvoir par le corps. Un pouvoir tel, qu’une enfant de 11 ans ne peut en maîtriser les effets. Ami va finir par rejeter ces deux vêtements que tout oppose, et va ainsi redevenir la vraie Ami, l’enfant sénégalo-française qui aime s’amuser avec ses amis.

 

En conclusion, Mignonnes est un bijou cinématographique. Un film intelligent, profond, important et nécessaire à notre société. Mignonnes nous bouscule, nous dérange, nous fait sortir de nos gonds, mais surtout, il nous pousse à remettre en question tous les codes sociétaux afin de préserver le bien-être de nos enfants.

 

Rosa Bathia

 

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